Fabrication des vêtements Christine Laure : origine et processus de production

Depuis 1958, Christine Laure construit sa fabrication sur un réseau d’ateliers européens reconnus pour leur expertise textile. Les collections prennent forme à partir de tissus majoritairement issus de circuits européens, dans une démarche de traçabilité et de respect des normes sociales.

Le choix industriel s’oriente vers la proximité et la durabilité, pour mieux répondre à l’évolution des attentes des clientes. Cette stratégie structurelle permet de limiter l’empreinte carbone et renforce l’économie circulaire dans la mode.

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Pourquoi le Made In Europe s’impose comme une tendance forte dans la mode

Dans le secteur de la mode, le Made In Europe s’installe durablement, bien loin du simple argument marketing. La demande s’intensifie, portée par l’exigence de qualité, la conscience sociale et la valorisation du savoir-faire. Dans la capitale, sur les salons comme Première Classe, les professionnels examinent la source des tissus, l’authenticité des lignes, la finesse des détails.

La maison Christine Laure, ancrée en France depuis 1960, illustre parfaitement cette dynamique. Sa cible ? Les femmes de 50 ans et plus. La marque a su moderniser ses lignes, ajuster ses tarifs, étoffer ses basiques et lancer une collection cérémonie, tout en maintenant une production européenne. Les clientes, averties et attentives, réclament aujourd’hui des vêtements dont elles peuvent suivre l’origine, conçus dans des conditions respectueuses, loin des chaînes impersonnelles de la fast fashion.

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Le choix du Made In Europe n’est pas qu’une question de stratégie, c’est aussi une réponse à une clientèle senior attachée au travail soigné. Les modèles sont réalisés à partir de tissus européens, les collections naissent à Dijon, sont produites à Gray, puis distribuées d’un bout à l’autre de la France. Un luxe discret, sans éclat tapageur, mais avec constance et exigence.

Voici les piliers qui composent ce modèle :

  • Proximité : circuits courts, maîtrise totale de la chaîne de production.
  • Patrimoine : héritage textile européen, transmission des savoir-faire.
  • Responsabilité : conditions de travail respectées, engagement environnemental réel.

La mode européenne séduit en conjuguant histoire et innovation, en proposant des collections de prêt-à-porter et d’accessoires qui parlent à une génération de femmes actives, exigeantes sur le style comme sur le sens.

Transparence et traçabilité : comment Christine Laure fabrique ses vêtements

Tout commence à Dijon, en 1960, avec Pierre Lasselin. L’entreprise reste familiale, et ce détail pèse lourd dans l’univers du textile-habillement. Le siège est à Dijon, tandis que la production et la logistique s’organisent à Gray. Rien n’est laissé dans l’ombre : Christine Laure revendique chaque étape, de la conception à l’envoi des collections.

La traçabilité est au cœur du projet. Les collections prennent d’abord forme à Dijon, puis sont réalisées à Gray, en Bourgogne-Franche-Comté. L’équipe surveille chaque phase, du choix des matières à l’assemblage final. Cette clarté rassure, surtout une clientèle senior qui veille à la qualité et à la provenance des vêtements.

Un circuit clair, des étapes assumées

Pour mieux comprendre l’ensemble du processus, voici comment s’articule la production :

  • Conception et design à Dijon
  • Production et logistique à Gray
  • Distribution dans plus de cent boutiques, de Royan à Aurillac

Malgré le passage en redressement judiciaire à l’été 2024, la structure familiale n’a pas bougé. La famille Lasselin tient la barre, fidèle à l’esprit d’origine. Depuis l’ouverture des premières boutiques en 1997 en région parisienne, le réseau couvre aujourd’hui tout le pays. Les salariés, acteurs clés du processus, suivent chaque lot, chaque expédition. L’ensemble de la chaîne reste lisible, presque tangible, une rareté dans le prêt-à-porter féminin.

tissu textile

Production locale et engagement durable : quels bénéfices pour les consommateurs et la planète ?

Chez Christine Laure, la production locale s’éloigne des slogans vides. Le site de Gray orchestre la confection, le contrôle qualité et la logistique. À la clé : un circuit court, transparent, maîtrisé. L’impact se mesure immédiatement : moins de kilomètres, moins d’émissions, une plus grande réactivité. Les clientes, principalement des femmes de 50 ans et plus, redécouvrent une proximité avec leurs vêtements, une traçabilité rassurante, concrète.

L’engagement durable s’incarne dans des choix techniques, un soin particulier dans la sélection des matières, la volonté de créer des collections faites pour durer. Dès 2025, le site marchand représentera 10 % du chiffre d’affaires. Les boutiques physiques restent le pilier du réseau : 128 magasins, 200 revendeurs multimarques. Ce maillage, enraciné en France, réduit la logistique et soutient l’économie locale. Produire localement n’est pas un effet d’annonce, mais un véritable marqueur de différenciation dans l’industrie textile.

Pour la planète, la réduction des flux internationaux et des transports, la diminution des stocks inutilisés parlent d’eux-mêmes. Pour la consommatrice, c’est l’assurance d’une mode plus responsable, l’accès à des pièces conçues et fabriquées à proximité. Le chiffre d’affaires, 61 millions d’euros au dernier bilan, vient confirmer la pertinence de cette orientation : fabriquer moins loin, fabriquer mieux. Ce modèle vise déjà le retour à la rentabilité pour 2025, tout en maintenant l’ancrage territorial et la promesse d’un vêtement qui dure. Rien n’interdit d’imaginer que cette voie inspire d’autres acteurs du textile, lassés des mirages de la production lointaine.